Maladies cardio vasculaires : de quoi parle-t-on ?

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Les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) recouvrent un ensemble diversifié de maladies fréquentes et graves avec en premier lieu, les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, les maladies vasculaires périphériques, les maladies hypertensives…

Maladies cardio vasculaires : de quoi parle-t-on ?

Les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) recouvrent un ensemble diversifié de maladies fréquentes et graves avec en premier lieu, les infarctus du myocardeles accidents vasculaires cérébrauxl’insuffisance cardiaque, les maladies vasculaires périphériques, les maladies hypertensives… 

Hormis l’hérédité, le sexe et l’âge, ces maladies ont toutes en commun un certain nombre de facteurs de risque individuels dont la plupart sont modifiables : 

Des facteurs environnementaux, comme la pollution atmosphérique, ont également été identifiés comme facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. 

 

 

Les jeunes et les adolescents 
Les jeunes de 9 à 16 ans ont perdu 25 % de leur capacité physique depuis 40 ans. En moyenne un enfant courait 600 mètres en trois minutes en 1971, il lui en faut aujourd’hui quatre pour la même distance. Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande aux 5-17 ans de pratiquer 60 minutes d’activité physique par jour, seul un enfant sur deux atteint ce niveau en France aujourd’hui.
Par ailleurs, la surconsommation d’écrans augmente fortement la sédentarité considérée par l’OMS comme le quatrième facteur de risques de décès dans le monde.


Contrairement aux idées reçues, ce sont bien les femmes qui sont plus menacées par les maladies cardiovasculaires car 54 % des victimes de ces pathologies sont des femmes. Ces maladies représentent la première cause de leur mortalité avec 1 femme sur 3, quand elles sont 1 femme sur 27 à être touchées par un cancer du sein. Plus préoccupant encore, on observe une forte progression du nombre d’infarctus chez les femmes jeunes, liée aux mauvaises habitudes d’hygiène de vie et à l’environnement hormonal. Entre 2008 et 2013, le taux d’hospitalisation pour un infarctus du myocarde chez les femmes de 45 à 54 ans a progressé de 5 % par an.

Les séniors
Alors que l’espérance de vie s’accroît en France à 85,3 ans pour les femmes et 79,4 ans pour les hommes9, les années de vie en bonne santé ont elles tendance à diminuer. En cause ? Un manque d’activité physique et un isolement social, deux facteurs de risque cardio-vasculaires majeurs.


D’ailleurs, alors que L’OMS recommande aux moins de 65 ans de bouger 30 mn par jour, recommandation qui passe à 1 h quotidienne au-delà, ils ne sont en réalité que 17 % à bouger 4 h par semaine.


Selon une étude menée par les Petits Frères des pauvres, 900 000 personnes âgées de 60 ans et plus sont isolées de leur famille et de leurs amis. Parmi elles, 300 000 sont dans un isolement extrême, véritable situation de « mort sociale ». Or une personne en situation de précarité affective augment son risque de développer un infarctus de 29 %. En effet, la solitude extrême accroît la consommation de tabac et d’alcool, le manque d’exercice physique, le stress, la dépression, une mauvaise alimentation, autant de comportements favorisant l’apparition de maladies cardio-vasculaires.

Plus d’infos : 

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-cardiovasculaires-et-accident-vasculaire-cerebral

https://www.fedecardio.org

Comprendre-AOMI (arteriopathie des membres inférieurs)

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